Historique

L’histoire de l’entreprise S.A.R.L Stéphan commence en 1922, lorsque Monsieur François Stéphan (en collaboration avec son frère) ouvrit un atelier de charronnage* en 1922. A l’époque, les travaux se faisaient en majeure partie sur place à la ferme. A cette époque, l’atelier travaillait essentiellement pour les fermes (charrettes, chars à banc, roues, portes, etc).


Après quelques années de travail, la demande se faisant plus pressante, il fut décidé d’installer une scie à grumes* pour les sciages mécaniques. Les troncs d’arbres étaient transportés à l’atelier et débités sur place suivant les besoins et restaient un temps à l’atelier pour le séchage.


Après quelques temps encore, d’autres machines firent leurs apparitions : scie à ruban, combinée, etc. La mise en œuvre des bois débités à la scie était facilitée et surtout plus rapide. La demande augmentant, il fallut embaucher du personnel : deux ouvriers et un apprenti.


A cette époque, l’activité de charronnage apportait un surplus de travail avant la saison des foins et de la moisson, les agriculteurs souhaitant être bien équipés pour les grands charrois*. Par conte, pendant cette période d’intense activité à la campagne, les travaux à l’atelier se faisaient moins pressants. Aussi vers 1936-1937, pour compenser ce calme relatif il fut décidé d’acheter une batteuse. Les exploitations étant peu mécanisées avant la guerre, cette nouvelle activité eut un grand succès. Cette machine allait de ferme en ferme faire la moisson et débordait même sur les communes limitrophes… .


Pendant l’occupation Allemande, la scierie fut réquisitionnée pour les besoins de l’occupant. Sitôt le réseau électrique mis en service, les machines furent électrifiées.


Puis vint la libération. L’évolution se fit sentir et la mécanisation prit son essor. Il fallut s’adapter à des travaux d’autres styles. La menuiserie de l’époque consistait essentiellement en remplacement de fenêtre et des portes devenues trop vétustes. En 1945, l’effectif augmenta avec l’arrivée du fils du fondateur, Samuel Stéphan.


Au fil des années, les cultivateurs s’étant mécanisés, sentirent le besoin d’avoir un espace couvert pour mettre à l’abri les récoltes et le matériel. Ce fut le début des l’ère des hangars agricoles. La charpente était préparée avec les moyens du bord. Quand cette activité parut être rentable (ce qui ne fut pas le cas au premier essai) elle se développa au point de devenir l’activité principale. Après les hangars, l’entreprise construisit des étables, porcheries, etc.


La demande fut très pressante pendant quelques années malgré la rude concurrence. Entre temps, le fondateur dut prendre sa retraite après que son fils eut prit la succession comme gérant. Ce genre d’activité demandant une forte main d’œuvre et l’activité menuiserie s’étant également développée, l’effectif augmenta progressivement pour atteindre 10 salariés dont le fils du gérant, Gildas Stéphan.


Gildas Stéphan s’occupa principalement de la menuiserie, alors que son père s’occupait plus principalement de la charpente, au point de développer considérablement cette activité.


Au fil des années d’activité intense, le marché du hangar étant pratiquement saturé, la construction individuelle fournissait le gros travail.


En 1982, l’entreprise se transforma en SARL STEPHAN père et fils au capital de 30 000€. Peu de temps après Samuel Stéphan dut interrompre complètement son activité pour des raisons de santé, laissant la totalité de l’entreprise à son fils qui devint gérant.


En Mai 2015, Suite au départ en retraite de Gildas Stéphan, Jérôme Cozan rachète alors l’entreprise. Plusieurs embauches on donc suivit du fait de la demande qui était très présente. Aujourd’hui il y a donc 16 salariés.


Actuellement les activités principales sont la charpente et la pose de menuiserie extérieures, intérieures sur des maisons individuelles en diffus* ou en lotissement. A l’atelier, la principale activité est la fabrication de menuiserie bois hors norme et alu, des escaliers.

Lexique :


Charronnage :

métier ou travail du charron.

Propre aux ouvrages de charronnage

(chêne, érable, frêne, hêtre, orme).


Grume :

tronc d’arbre abattu et ébranché, encore revêtu de son écorce et de son aubier.


Charrois :

transport par chariot, charrette, tombereau.


Diffus :

qui est répandu dans 

toutes les directions.